Nouvelle newsletter pour une nouvelle vie
Bonjour, c’est Lucide.
Je m’attèle à l’écriture de cette newsletter alors que je viens de poster une note sur Substack qui se termine par : “mais d’abord, une sieste”. Quel culot, alors que la fatigue m’étreint, bien que je me sois noyée dans la caféine tout au long de la journée. Le titre est un peu trompeur et je vous travaille au corps depuis quelques mois, je me développe (humour de photographe). Faisons un tour d’horizon, si vous le voulez bien.
Site Internet
J’ai passé les trois dernières semaines à bosser sur mon site pro. C’était ma priorité absolue et je suis une tortue. Je devais le mettre à jour et le rendre moins “page perso de chez Lycos circa 2004”. C’est chose faite ! Enfin pour l’aspect esthétique, chacun·e appréciera selon son échelle personnelle, je ne suis pas UX/UI designer ni graphiste. Je préfère quand même le regarder sur un ordi, il est mieux. Mais qui fait ça de nos jours ? Askip on a toujours le nez collé à notre smartphone.
Ce site est ma vitrine professionnelle. La photographie et le cyanotype sont différenciés (les deux sont de la photo, oui, je sais) donc il y a deux portfolios distincts (mais subtils), les prestations que je propose, le blog est toujours là ainsi que la boutique, bien sûr.
J’ai épuré le blog et gardé trois articles toujours disponibles (les commentaires ont sauté avec le reset de WordPress, désolée) :
Nudité et photographie, une réflexion autour du nu féminin et masculin
Sortie dans le monde réel, mon point de vue sur mon premier marché et ma première expo
Le cas de la photo post-mortem, attention il y a des photos de gens décédés aux siècles derniers
La boutique
Le but de ma boutique en ligne ne change pas mais pour le moment, elle est fermée (enfin elle est vide). Après le vide-atelier d’avril, je dois retrouver des idées. Mais j’ai quelques work in progress. Je reste sur ma nouvelle ligne, toujours proposer des tirages originaux disponibles à la commande ainsi que des petites pièces uniques encadrées. J’aime bien quand c’est petit, c’est mignon. Je vais aussi revoir mes prix.
Travaux personnels
Courant Noir
J’ai ouvert Courant Noir dans le but de montrer ma photo perso pour doubler (peut-être supplanter un jour) Instagram mais aussi pour écrire. Parce que, bordel, qu’est-ce que ça me manque. J’ai lancé mon site au début de l’année et je peine à trouver ce combo de temps, de motivation et de réflexion pour publier des successions de phrases qui forment des paragraphes. Pourquoi ? Parce que j’ai laissé trop de place au micro-blogging (Twitter d’abord et maintenant Bluesky). Je ne regrette pas mais qu’il est facile d’ouvrir l’appli pour poster une idée spontanée ! Les réseaux sociaux m’ont rendue paresseuse (déjà que je ne suis pas une prouesse de vivacité de façon naturelle). Je suis admirative (parfois, pas tout le temps) des gens qui prennent le temps de filmer des reels/Tik Tok avec tout ce que ça implique (idées, filmage, montage). Moi, j’aime quand c’est facile. Ou quand ça a été rendu facile par une habitude qui ne semblait pas ennuyeuse ni laborieuse. La photo et l’écriture, donc.
Alors voilà, sur Courant Noir, donc, mon dernier billet parle de mon rapport au temps. Sur Bluesky, j’ai ravi une mutu qui aime savoir comment les gens pensent. Eh bien voilà, là j’ai pensé le temps.
Des images
Vendredi 31 mai, il faisait chaud. Beaucoup trop chaud, je déteste. Je suis quand même partie me balader parce que j’en avais marre de rester vissée devant mon ordinateur. J’ai eu la mauvaise idée d’aller dans les marais, vers la baie de l’Aiguillon. Il ne faut pas aller là-bas quand il fait chaud, même quand on porte une casquette ce n’est pas suffisant. Cela dit, sur le chemin j’ai vu l’arbre aux cigognes. C’est un grand arbre mort qui accueille plusieurs nids de cigognes, migratrices qui sont aussi chez elles en Vendée. J’étais frustrée parce que l’arbre est assez éloigné de la route et même si je me suis garée dans un chemin, j’étais trop loin pour bien les voir. Bien les photographier, évidemment. Un champ clos nous séparait. Et moi, j’ai parfois du mal à transgresser les règles. Je ne traverse que sur les passages piétons, par exemple. Le diablotin sur mon épaule (= mon mec) m’a poussée au vice, il m’a dit : “Passe le portail, traverse le champ. Il n’y a personne, on ne te dira rien, rapproche-toi des cigognes !” J’ai dit non, non, hors de question. Et lui : “On s’en fout, c’est un champ de vaches, y a rien qui pousse, tu n’écraseras rien quand tu traverseras.” OK, convaincue. J’ai passé le portail avec les fesses qui ont fait bravo et je me suis approchée de l’arbre. J’ai vu les cigognes de près ! De si près que l’une d’elles m’a vue, s’est envolée du nid et a tourné au-dessus de ma tête. J’ai eu peur qu’elle m’attaque comme un rapace alors j’ai pris mes photos et je me suis tirée. Je vous montre ?
Rien de fou, je n’ai pas tellement réfléchi à la composition puisque j’étais dans l’illégalité. Ah je serais super mauvaise en urbex.
Voilà, c’est je crois que j’ai fait le tour. Vous pouvez me suivre sur Instagram si le cœur vous en dit, le perso est ici et le pro est là. Le pro va connaître quelques modifications sous peu afin de le rendre plus aligné avec mes planètes.
À très vite sur les Internets ou dans la vraie vie !